Après un temps d’absence dans la rédaction des articles, on va essayer de rattraper le retard.
 
La Bolivie, 
nous sommes restés une petite semaine à La Paz, nous avons adorés cette ville, sa forme en cuvette, son altitude ( 3700 mts, nous avons appris à bien respirer, surtout que notre hôtel était en hauteur), son téléphérique pour monter encore plus haut, à EL ALTO, ses délicieux sandwichs à l'avocat, sa chaleur, ses orages (qui étaient tellement forts qu'il pleuvait dans notre hôtel, qui n'était certes pas un 5 étoiles ! ), son stade ( hé oui premier match de foot dans un stade pour moi), et ses paysages de montagnes autour. 
Une très bonne impression des Boliviens que nous avons trouvés plutôt accueillants et souriants.

Parenthèse politique.
Nous avons fait une visite de la ville avec un guide très sympa et qui nous a bien expliqué le contexte politique du pays. On peut dire que les Boliviens en ont bavé notamment avec un président super corrompu qui a détourné le gaz de Bolivie, en le faisant passé vers le Chili pour l'exporter aux Etats Unis. Une fois que les Boliviens ont découvert l'existence de ce gaz et ce qu'en faisait leur président , les gens se sont révoltés et il y eu plusieurs centaines de morts dans les grandes villes du pays. On a aperçu encore les stigmates des balles sur les murs de la place du palais présidentiel. Ce cher président a fini par démissionné et, et sous convert par Bush a fui aux Etats Unis ou il vit encore.
 Evo Morales, le président actuel a changé de constitution lors de on premier mandat et à changer le nom de Bolivie en"Etat plurinational de Bolivie". Son deuxième mandat , était donc un "deuxième premier mandat". Il s'est ensuite représenter une troisième fois (Il a bien fait comprendre a tout le monde que cela comptait pour la deuxième). Il a fait un référendum en début d'année pour savoir s'il peut être réélu, la majorité a dit non. Cette réponse ne semble pas lui convenir, il refait un autre référendum avec la même demande en février 2017 !
Notre guide nous a expliqué tout ça devant le palais présidentiel, sympa!

 En tout cas, on a bien senti qu'il était beaucoup plus populaire dans le nord du pays que dans le sud. Quand nous avons questionnés les habitants du Potosi et d'Uyuni, ils nous ont dit qu'Evo Morales ne faisait rien pour développer du travail dans ces régions ( surtout à Potosi), et on a bien senti que la vie paraissait plus dur dans ces régions reculées.
Fin de la parenthèse politique.

Bref, nous avons eu un vrai gros coup de cœur pour La Paz, qu' on a eu du mal à quitter.
Nous sommes quand même partis vers Sucre ( à prononcer soucré ) . Contrairement à La Paz, on a pas vraiment aimés Sucre. Je dirais même que jusqu'à présent, c'est l'endroit le moins intéressant ou nous sommes allées.  La ville est jolie, les murs sont blancs,il y faisait assez chaud pour ressortir les shorts, mais c'est tout. Sucre nous est apparu sans vie, mis à part les touristes, nous n'avons pas vu de Boliviens. L'hôtel ou nous étions n'était pas joli, pas sympa, mi propre. Bref, on ne s'y est pas senti très bien. Du coup on est restés 24h, et on a filé vers Potosi.

Cette dernière est une ville minière, où les mines sont encore en activités. On ressent la vie difficile à Potosi, où pour en revenir au président , il n'y a aucune aide du gouvernement pour aider les mineurs, ce sont des coopératives qui se sont formées. Autant dire que dans cette région encore plus, les habitants ne veulent plus d'Evo Morales. Les mines peuvent se visiter, j'ai donc essayé ( Marc n'a pas pu renter, il m'a sagement attendu à l'entrée). En rencontrant les mineurs qui y travaillent, il y a de quoi relativiser sur nos emplois!! C'est vraiment à l'ancienne, les hommes  travaillent dur, en poussant le chariot qui n'avance pas sur des vieux rails, en respirant de la poussière, de l'amiante,... Bref le moment marrant à été de faire péter de la dynamite dans une grotte! Même éloigné, ça secoue.
Mais bon notre guide qui était une femme était INCOMPETENTE, ( on a remarqué que la plupart des guides en Bolivie ont l'air blasés et désintéressés ). Sur la "fausse" brochure de la visite des mines, il était dit que les guides sont des anciens mineurs. Quand on entre dans la mine, on nous dit qu'il n'y a pas de femmes qui y travaillent, car selon les croyances celles ci porteraient malheur. Notre guide n'y a donc jamais pu y travailler, bon la on nous prend pour des poires. Mais si il n'y avait eu que ça et qu'elle aurait été bavarde en explications , ça se serait bien passé. Mais la, au début on aurait dt qu'elle voulait nous semer. Nous sommes déjà à plus de 4000mt d'altitude, dans un espace clos, inhabituel pour nous
(quand je dis nous, ce sont les 5 personnes qui étaient avec moi), remplis de poussière où nous devons nous baisser, parfois ramper et escalader pour avancer et elle, elle trace!
Les peu de rencontres qu'on a eu avec les mineurs, elle nous demandait de leur donner une boisson, des feuilles de coca ou de la dynamite que nous avions acheter avant d'entrer. Tout ça sans explications, sans échanges ni partage avec les mineurs, bref j'étais contente de sortir de là et de découvrir que Marc en a su beaucoup plus sur les conditions de travail des mineurs en parlant avec le chauffeur, qui lui était un ancien mineur, que moi avec cette guide nulle.

Sinon à Potosi, on s'est balladés dans les montagnes toutes colorées aux alentours, on a tenté de se baigner dans les eaux chaudes naturelles, mais il faisait tellement chaud dehors et l'eau était tellement chaude qu'on s'est juste trempés ( pardon de raconter ça en période hivernale). Nous avons aussi profité de l'ambiance Noël et ses décorations plus que chargées sur la place ou les enfants faisaient le queue pour faire un tour de la place dans le tracteur de Noel! (un Massey ferguson s'il vous plait)
Voila ce qui semblait réunir et les gens et en quelque sorte, leur redonner le sourire dans cette région marquée.